Anne Delbée nous guide à travers le 17ème pour découvrir les contemporains de Racine, sa vie, son écriture, son oeuvre, qu’elle interprète avec pureté et modernité. Pureté du texte et des morceaux choisis, pureté du rythme fidèle aux sensations et au souffle de cette époque clef qui vit naitre l’Académie.
Modernité de la mise en scène, de la transposition aux codes de notre époque. Tout est sens et vibration.
Modernité de la mise en scène, de la transposition aux codes de notre époque. Tout est sens et vibration.
Nous recommandons cette pièce à tout ceux qui souhaitent découvrir les textes de Racine, les relations entre les auteurs de cette époque, les racines de notre langue et mieux comprendre le foisonnement culturel sous Louis XIV. Un grand moment de théâtre. Merci chère Anne.
« La leçon de Phèdre » est une rencontre vivante avec un être de chair et de sang qui s’appelle Jean Racine.
« Racine est le pur, le fort, le grand… Après Racine, le jeu moisit. » Rimbaud a dix sept ans lorsqu’il jette ce cri dans une lettre. Il sait que Racine est « le poète qui s’est fait voyant à travers toutes les formes d’amour, de souffrance, de folie. »
A travers cette représentation où se rencontrent la petite et la grande histoire, il est aussi question d’une transmission d’un artisanat « de l’architecture du vers » qui seul permet de devenir le Poète lui même et d’oser la Tragédie,.
Anne Delbée revient sur scène après 15 ans d’absence, avec entre les mains et dans son coeur, une pépite.
Elle fait entendre ce qui résonne chez Racine : la liberté fondamentale de l’être humain à dire non, la liberté à faire des choix, la liberté à s’avancer pour témoigner de la dignité humaine.
Son écriture dévoilée comme une déclaration d’amour, et Phèdre l’atome de toutes ses pièces, éclate et resplendit jusqu’au testament de sa vie.
Anne Delbée transmet et nous entraîne dans le désir racinien.
Anne Delbée ne cache pas son attachement aux grandes luttes de l’humanité : Congrès International de la Paix des Femmes en 1985, Amnesty International, défense de Nelson Mandela.
« Un jour viendra où l’on croira que le monde est mort. Alors le Théâtre réinventera l’humanité. » Anne Delbée
DATES : dimanche à 15h et mardi à 19h30 – AVRIL 2016.
+ info réservation : 01 42 01 81 88 Théâtre de La Contrescarpe 5, rue Blanville 75005 Paris durée du spectacle : 1h15